Aujourd'hui, de plus en plus, nous perdons l'habitude d'écrire à la main; et nous sommes de plus en plus habiles avec les claviers traditionnels ou tactiles.
Dans un post précedent, nous vous parlions du slacktivisme, et de la facilité de cocher une case "j'aime" pour montrer notre soutien à une cause solidaire.
Certaines autres campagnes font appel à notre temps et à notre réflexion pour nous demander d'écrire de notre propre main des lettres pour soutenir les droits de l'homme; c'est le cas de la campagne d'Amnesty Canada, qui utilise en plus l'image du crayon comme symbol d'engagement.
Comment tisser des liens entre le virtuel et le réel pour la mobilisation citoyenne
Souvent, les campagnes les plus efficaces sont celles qui ont su profiter des benefices du web tout en traduisant ce cyber-engagement en un engagement physique.
La strategy d'Amnesty.ca est un bon exemple: l'action de tailler le crayon sera la forme visible de l'accomplissement de l'objectif commun proposé.
L'action de sensibilisation se déroule de la manière suivante : des crayons sont distribués dans les médias, et des affiches de crayons rappellent qu'Amnesty demande d'écrire des cartes de voeux à 12 personnes dans le monde qui sont condamnées, oppressées, harcelées ou disparues pour avoir défendu les droits de l'Homme.
"Parce qu’écrire peut libérer, écrivez"
L'écriture libère, l'écriture oblige à réfléchir, à s'intéresser, à prendre conscience, à sensibiliser... et à s'engager. L'implication demandé est exigente, mais les outils de communication sont là pour nous rappeler ce besoin.
Il est intéressent de comparer le niveau d'engagement demandé au Canada et en France, ou Amnesty a lancé le Marathon des signatures.
Consultez aussi le post dans lequel nous citons le Marathon des signatures en France d'Amnesty International ici: Les rappers et slamers : des collaborateurs pour la communication des ONG / OI
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