Certaines associations essayent d'y remédier avec l'aide de leurs concitoyens.
Autre exemple: la campagne chilien de l'association "Gente de la calle" qui a invité les citoyens à diffuser et partager des photos Instagram avec l'application Instaweather (qui donne la possibilité de connaitre les conditions météorologiques au moment de la prise de la photo), pour partager le sort des gens vivants dans la rue.
J'ai parlé de cette campagne dans cette autre note de blog: http://barbarablay.blogspot.fr/2013/09/les-assos-et-lengagement-des-audiences.html
C'est aussi une manière de se soutenir mutuellement. Un des participants au projet déclare un mois après le lancement de l'initiative:
En France, la fondation Abbé Pierre a aussi voulu remettre en question les apparences, et ils font appel à l'image "passée" des personnes en difficulté pour montrer qu'elles ont eu "comme toi et comme moi," une autre vie.
Ces associations tout autour du monde tentent de faire partager cette réalité.
Il fait froid, mais il fait plus froid dehors
En Allemagne, l'association Fiftyfifty a eu l'idée de sensibiliser la société en provoquant une "immersion" dans le froid. Ils ont projeté un film sur quelques témoignages de SDF habitant dans la rue en hiver dans une salle sans chauffage... et dans la video youtube de la campagne on voit clairement que les spectateurs ont froid.
Regardez la vidéo |
Tout est planifié: des couvertures sont distribuées, et elles portent un QR code permettant de faire des donations aux sans abris! Après le film, probablement plus d'un spectateur a contribué à la campagne...
Regardez la vidéo |
En Europe, les températures peuvent descendre jusqu'à -50°C. Une agence allemande a eu l'idée de faire parler les sans-abris eux-mêmes des conditions de la vie dans la rue, pendant les infos météo des télévisions, radios et sites Internet pour sensibiliser aux conditions météorologiques auxquels ils sont soumis.
Vous pouvez trouver plus d'information sur cette campagne "Days of hope" ici : http://saatchi.com/en-us/news/days_of_hope_for_europes_homeless
Les réseaux sociaux s'en mêlent aussi
J'ai parlé de cette campagne dans cette autre note de blog: http://barbarablay.blogspot.fr/2013/09/les-assos-et-lengagement-des-audiences.html
http://tweets2rue.blogspot.fr/ |
Une autre initiative social media: "tweets2Rue" un magnifique projet ou cinq personnes sans domicile fixe (@nickpompons@usher226 @kanter57640 @115toimeme @DjamaikaPtiseb) twittent leur quotidien.
En plus d'être un moyen de donner une voix aux personnes affectées elles-mêmes, il est possible de parler et débattre avec eux et de passer la barrière du choc pour passer au véritable engagement: il est parfois plus facile faire un don, que donner de notre temps pour écouter et partager.
C'est aussi une manière de se soutenir mutuellement. Un des participants au projet déclare un mois après le lancement de l'initiative:
"Twitter m’aide à m’exprimer différemment. Je dis des choses que je ne dirais pas forcément à l’oral. Ça m’a vraiment aidé aussi à rompre l’isolement, à sortir de ma cachette intérieure."
D'autres campagnes veulent briser les préjugés, en nous proposant nous identifier à eux
Regardez la vidéo |
Une campagne américaine a fait le buzz il y a quelques semaines, en montrant le "make-over" ou la remise en état d'un vétéran de l'armée américaine.
Leur vidéo vise à modifier la perception des SDF vues comme des personnes délabrées, barbues, des gens sales.... un simple changement de look est nécessaire pour se "rendre compte qu'il y a une personne comme vous et moi sous cette façade".
En France, la fondation Abbé Pierre a aussi voulu remettre en question les apparences, et ils font appel à l'image "passée" des personnes en difficulté pour montrer qu'elles ont eu "comme toi et comme moi," une autre vie.
Spot TV pour la nouvelle #campagne «hiver » de la Fondation Abbé Pierre "Ils ont eu un passé..." via @agencelimite http://t.co/ZV0uUJoLt9
— Barbara B. (@barbarablay) November 22, 2013
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